Le concept de race-résultat du Pr. René Martial

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avril 16, 2017 par Sororité Aryenne


(Introduction de Brigid Trismegiste)

Le concept de race-résultat, développé par le docteur René Martial (1873-1955) avant et pendant l’Etat Français du Maréchal Pétain, se situe à la confluence de ceux d’ethnie et de race biologique. Il nous est apparu opportun de le présenter ici afin d’ajouter encore un peu de substance au racisme, qu’une perception historiciste a tendance à figer en réalité imaginaire, et par-là même de faire comprendre comment un paradigme racialiste peut tout à fait prendre corps dans la France d’aujourd’hui. Les extraits qui suivent proviennent de son ouvrage de 1942 « Les Métis – Nouvelle étude sur les migrations, le mélange des races, le métissage, la retrempe de la race française et la révision du code de la famille » qui constitue en quelque sorte une somme récapitulative de ses ouvrages précédents, suivie et complétée d’un programme de mesures concrètes pour régénérer la population française tant physiquement que mentalement.

Dermatologue et hygiéniste., le bon docteur s’également souciait fort d’hématologie, et il sera intéressant de mettre les pages ci-dessous en corrélation avec ceux de https://aryansisterhood.wordpress.com/2012/12/19/pr-leone-bourdieu-races-et-temperaments/

Ayant participé à l’Association ouvrière pour l’hygiène et la sécurité des travailleurs et des ateliers dont les quatre congrès furent publiés par L’Émancipatrice (imprimerie communiste) les ans 1904, 1905, 1907 et 1909 (cf https://archive.org/details/troisimecongrsd00unkngoog) René Martial fonda cette dernière année, avec le concours de son directeur de thèse le Dr Auguste Marie, le Laboratoire d’Hygiène Ouvrière. L’objectif de ce laboratoire était d’opérer la jonction des trois logiques sociales, celle de la détermination des conditions hygiéniques du travail dans les ateliers, de la protection des ouvriers par un appui aux revendications ouvrières, et de la science médicale seule à même de fournir les données scientifiques nécessaires. De là il s’orienta tout naturellement vers l’hygiénisme, et en vint fort logiquement au racialisme. En 1938 il n’hésita pas à proclamer « L’appétit sexuel ne doit pas être considéré comme une tare, mais, bien au contraire, comme une qualité » dans « Race, Hérédité, Folie » (éd. Mercure de France, p. 78) . Quoique pas particulièrement antisémite et plutôt arabophile — certainement est-ce pour cela qu’il ne fut guère inquiété après la guerre — il devint en 1942 co-directeur de la Commission scientifique pour l’étude des questions de biologie avant qu’elle ne devienne l’Institut d’Anthroposociologie; l’année suivante il fit paraître le fascicule du secrétariat général à la jeunesse de Vichy « Notre race et ses aïeux » où figure cette gravure (Paris, Perceval, 1943, p. 23)

16 réflexions sur “Le concept de race-résultat du Pr. René Martial

  1. Commandant AUBENAS dit :

    Les identités nationales, linguistiques, religieuses, etc. sont versatiles : chacun peut en changer. Seule l’identité raciale ne peut être changée… C’est le thème de l’une de mes – politiquement acceptables – vidéos sur Youtube.

  2. Irena Adler dit :

    La ressource, avant d’être vitale, est psychologique. La nourriture est une ressource de l’épithumia, le territoire est une ressource du noûs, les compagnons sont une ressource du thumos.

    La féminisation de la société c’est d’abord la féminisation des ressources du groupe.

    La privation de ressource qui en résulte cause le stress. La sexualité n’étant pas vitale, elle est une des premières fonctions de l’organisme inhibée en cas de stress. Une sexualité débridée témoigne avant tout d’une absence de stress, les DSK, les Weinstein, tout juste sortis de leurs ghettos, génétiquement adaptés à la misère, sont les rois de cette époque où il ne leur manque rien.

  3. Nazbolia-NH dit :

    Il suffit d’aborder les légendes de l’hégémonie culturelle construite au 19e siècle et qui ont fortement imprégnées les organisations de « gauche » pour comprendre qu’on peut tout à fait établir être communiste et raciste : l’absolutisation de la pensée des Lumières et de la Révolution française

    Les Lumières désignent un courant d’idées philosophiques en Europe qui a connu son apogée au dix-huitième siècle. Ce courant se caractérise par un appel à la rationalité et le combat contre l’obscurantisme. En libérant l’homme de l’ignorance et de la superstition, il s’agit de le faire penser par lui-même et ainsi de le faire devenir adulte. Ces dimensions communes aux différents philosophes des Lumières n’empêchent pas son hétérogénéité. La philosophie des Lumières est parcourue de « courants » correspondant aux intérêts sociaux divers de l’époque. L’absolutisation de la pensée des Lumières commencent ainsi par l’homogénéisation d’une pensée contradictoire; La philosophie des Lumières se déploie, non pas comme logique pure, mais comme logique de pensée inscrite dans une époque précise. C’est d’ailleurs la première critique qui lui est faite par Marx et Engels qui veillent à la mettre en correspondance avec les intérêts sociaux qui la suscitent et la portent : « Les philosophes français duXVIIIe siècle, eux qui préparaient la Révolution, en appelaient à la raison comme juge unique de tout ce qui existait. On devait instituer un État raisonnable, une société raisonnable ; tout ce qui contredisait la raison éternelle devait être éliminé sans pitié. Nous avons vu également que cette raison éternelle n’était en réalité rien d’autre que l’entendement idéalisé du citoyen de la classe moyenne, dont son évolution faisait justement alors un bourgeois. Or, lorsque la Révolution française eut réalisé cette société de raison et cet État de raison, les nouvelles institutions, si rationnelles qu’elles fussent par rapport aux conditions antérieures, n’apparurent pas du tout comme absolument raisonnables. L’État de raison avait fait complète faillite » (Friedrich Engels, Socialisme utopique et Socialisme scientifique, Éditions sociales, Paris, 1950, p. 35) .

    De ce fait l’opposition aux guerres de conquêtes coloniales fut à la fois faible et tardive. Les quelques voix anticoloniales comme celles de Georges Clémenceau et de Camille Pelletan restent isolées et marginales. L’imprégnation coloniale est profonde comme en témoigne le rapport adopté à l’unanimité au congrès interfédéral d’Afrique du Nord du parti communiste en septembre 1922 : « L’émancipation des indigènes d’Algérie ne pourra être que la conséquence de la révolution en France (…). La propagande communiste directe auprès des indigènes algériens est actuellement inutile et dangereuse. Elle est inutile parce que les indigènes n’ont pas atteint encore un niveau intellectuel et moral qui leur permette d’accéder aux conceptions communistes. (…). Elle est dangereuse (…) parce qu’elle provoquerait la démission de nos groupements »

    Cette logique de raisonnement est loin d’avoir disparu dans la « gauche » française. Elle a même été étendue en dehors des questions internationales puisqu’elle agit également en direction des questions liées aux français issus de la colonisation. Donnons quelques exemples. Le premier est celui de la logique intégrationniste encore présente fortement à « gauche ». Cette logique relève entièrement du culturalisme binaire portée par la pensée des lumières. Les difficultés subies par les citoyens issues de la colonisation, qu’ils soient français ou étrangers, ne sont pas expliquées dans l’intégrationnisme par les inégalités qu’ils subissent ou leurs conditions matérielles d’existence. Ce sont au contraire des facteurs culturels qui sont mis en avant : obstacles culturels à l’intégration, intégration insuffisante, islam comme contradictoire avec la république et la laïcité, inadaptation culturelle, etc. Il s’agit ainsi d’émanciper l’autre malgré lui et si nécessaire par la violence. C’est le « racisme respectable », ne se justifiant pas « contre » le racisé mais s’argumentant de grandes valeurs censées l’émanciper : les objectifs de l’action ne sont pas l’éradication des inégalités mais la transformation des personnes c’est-à-dire qu’il s’agit de les civiliser en les assimilant, de les émanciper malgré eux. Cette logique a justifié autant les guerres coloniales hier, les agressions impérialistes contemporaines comme celle d’Afghanistan par exemple au plan externe et la loi d’interdiction du foulard à l’école en 2004 au plan intestin.

  4. Deus Patriae dit :

    Sur la première page vous citez Goethe :

    «Nous maintenir avec courage à la hauteur de nos avantages de barbares, voilà notre devoir »

    Je ne sais pas si cela vient de la traduction, mais je crois que le mot « devoir » est mal choisi, j’aurais parlé de but, car le mot devoir évoque avant tout les commandements extrinsèques des religions révélées, au sens large. Or justement, le propre du barbare, c’est à dire de celui qui n’est pas domestiqué, du sauvage donc, c’est d’échapper à ces devoirs pour n’obéir qu’à sa sensibilité primordiale. Moi même je me réclame parfois d’un idéal de chevalerie, mais jamais d’un devoir de chevalerie, car cet idéal n’est en fait qu’une rationalisation de mes instincts, jamais je ne consentirais au moindre effort pour cet idéal si mes instincts devaient m’en détourner, même si je doute que cela arrive un jour.

    Je vous parle de cela car l’appétit sexuel, que vous évoquez dans cet article, fait évidemment partie de ces qualités du sauvage. Néanmoins, je vous trouve trop sévères vis à vis des hommes : vous devez garder à l’esprit que même le plus sauvage des barbares sera souvent contraint d’inhiber totalement cet appétit, justement parce qu’il est trop fort, qu’il se manifeste aux derniers des endroits où il faudrait et que ça lui a déjà beaucoup coûté.

    Même en la présence d’un alter-ego désiré, le sauvageon ne se laissera probablement pas aller, car les sauvageonnes sont tellement rares qu’il ne comprend même pas ce qu’il lui arrive, il pense que c’est une domestiquée qui imite la sauvagerie pour jouer mais qu’elle ne le lui pardonnera pas de l’être totalement. Il faut dire que le sauvageon a les yeux tournés vers le cosmos et peu vers lui même, il est autiste en psychologie, s’il aime un jour il s’y intéressera, pas avant. Il ne voit même pas qu’il peut blesser la sauvageonne en agissant ainsi.

    Le sauvage inhibé n’est pas non plus un civilisé, il n’en a pas tous les défauts, on peut reconnaitre en lui le sauvage.. inhibé. Parfois il se lâche un peu, il ose une question fine et incorrecte, la réaction qu’elle suscite l’aidera à comprendre bien des choses ensuite. Plus il est fort moins il est inhibé, mais la violence est telle vis à vis du sauvageon non inhibé, probablement bien plus grande que vis à vis de la sauvageonne, qu’il pourra très difficilement devenir un véritable barbare avant sa maturité.

    • Deus Patriae dit :

      Aussi : Chez les druides, les chefs de clans et tous ceux qui ont vocation à guider spirituellement la race, l’appétit sexuel est bien sûr présent mais n’est jamais le premier des déterminants. Quelle place occupe il au sein de votre sororité ?

      • Patriae Deus dit :

        Soit. Ainsi tout ce blog, ces belles idées, n’ont vocation qu’à attirer le surhomme dans votre toile d’araignée.. sorcières !

        Voilà que des montagnes il est descendu, voilà qu’il s’y trouve piégé. Et que faites vous ?! Vous vous refusez à venir le dévorer, ou du moins à essayer, lui reprochant de ne pas avoir compris qui il serait et qui vous étiez avant même d’avoir appris à pisser.

        En réalité, comme je l’avais pressenti, les rôles se sont inversés. Que doit il faire pour gagner votre confiance ? Il a déjà proposé que comme une veuve noire vous agissiez, mais sans doute le pensez vous invincible. Peut être qu’en effet il le deviendra, peut être l’est il déjà. Quoi alors ? Mettez le au défi, laissez lui démontrer tellement de génie spéculatif que sa sincérité ne pourra plus être remise en cause.

        Il vous fera payer de ne pas l’avoir plus vite reconnu mais sans cruauté, sans doute une fessée.

      • Patriae Deus dit :

        Il l’avait d’ailleurs tellement pressenti et anticipé qu’il ne pensait qu’à jurer sincérité, sans même prendre le temps de se montrer, sans doute aussi qu’il ne s’en est pas donné la peine car dans l’ivresse de ses découvertes il vous a cru omniscientes.

  5. Deus Patriae dit :

    III) Nous entrons dans une ère d’eugénisme, qui est inévitable car dès que les manipulations génétiques seront possibles elles auront lieu, de plus en plus massivement, et elles finiront par être normalisées et légalisées. Cela change un peu la donne car, contrairement à ceux d’hier, les européens de demain ressembleront à ce que leurs parents aimeront plus qu’à ce que leurs parents seront. Il y a fort à parier que les parents choisiront des génotypes parmi un petit nombre de races (anciennes ou nouvelles) jugées harmonieuses. Ce qui doit survivre, c’est donc avant tout une sensibilité : un goût des belles choses, des belles personnes et des belles races.

    IV) Au delà de tout ça, il y a une métaphore que j’aime bien utiliser pour parler de ces sujets, c’est celle de l’amour. Quand on aime vraiment, on a peut être envie d’avoir des nouvelles, mais on a pas besoin d’être aimé en retour. Malheureusement peu de personnes en sont conscientes ont-elles déjà aimé ?

  6. Deus Patriae dit :

    I) Un métisse afro-européen ne ressemble à personne sinon à un autre métis afro-européen : il y a deux races séparées. À l’inverse, rien ne ressemble plus à un toulousain qu’un barcelonais-breton et rien ne ressemble plus à un suisse qu’un munichois-milanais. En effet, les différences génétiques entre les peuples européens viennent moins d’une dérive génétique consécutive au morcellement d’une race homogène que d’un mélange entre différentes races anciennes dans des proportions qui varient de manière continue en la latitude et la longitude. Par conséquent, quand l’auteur prête à des peuples centraux, dont les français, des caractéristiques que l’on ne retrouverait chez aucun de leurs voisins – et donc a fortiori chez aucune des différentes races anciennes – il y a fort à parier que ce sont des traits qui, bien que parfois très précieux, ont peu à voir avec le génome et sont relativement simples à (ré-)acquérir.

    II) Je crois que j’avais déjà entendu parler de ce brave docteur dans un documentaire sur l’acné, il aurait identifié en premier l’excès de DHT comme le facteur clé dans l’acné androgénique. Ou alors c’était un homonyme car il me parait un peu vieux. En tous cas, de nos jours, on ne sait toujours pas traiter une telle acné sans médicaments comme acutane qui font en fait grandement baisser la DHT (entre autres), ce qui est dommageable par bien des aspects (http://anabolicapex.com/2016/03/12/benefits-of-dht-and-dht-benefits/). Bien sûr, le dermatologue ne prévient jamais le patient crédule, il prend les décisions à votre place. Les mêmes pour tout le monde car, c’est bien connu des médecins, en vérité tout le monde veut la même chose : maximiser le montant de sa retraite, son espérance de vie en « bonne » santé et son nombre de like sur fb.

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